Le monde médical et le support papier

Si les entreprises restent les plus grosses consommatrices de blocs-notes, les professions libérales ont également de réels besoins en termes de support d’écriture. Les médecins ont régulièrement modifié leurs habitudes de travail ces dernières années avec le développement des outils informatiques sans toutefois abandonner totalement le papier. L’ordonnance est un excellent exemple d’imprimé médical qu’il sera compliqué d’informatiser. Bien que la loi autorise depuis 2004 la prescription de médicaments par courrier électronique, cela supposerait en effet que tous les patients soient familiarisés avec les nouvelles technologies, ce qui est loin d’être le cas actuellement, en particulier pour les personnes âgées.

Une ordonnance pratique et conforme à la législation

Il est désormais possible de faire appel à un professionnel pour imprimer un bloc d’ordonnances médicales. Celui-ci se chargera de réaliser un modèle pratique correspondant aux besoins du praticien tout en respectant l’ensemble des spécifications techniques et légales requises pour ce type de formulaire.

Les mentions pouvant figurer sur l’ordonnance

Contacter un imprimeur permet au médecin d’indiquer les mentions de son choix sur l’ordonnance parmi celles spécifiées par l’article 79 du code de déontologie, qu’il se doit de consulter pour en savoir plus. Cela concerne ses informations personnelles (nom, adresse, …), sa qualification, ses diplômes ou titres, sa situation vis-à-vis des organismes d’assurance maladie et ses éventuelles distinctions honorifiques. L’ordonnance contient également le numéro RPPS du médecin et le numéro d’assurance maladie en code barre. Il est aujourd’hui de plus en plus fréquent que les médecins se regroupent dans des cabinets médicaux pour le côté pratique et afin de réaliser des économies sur le coût de l’immobilier. Ces derniers peuvent également grouper leur commande d’ordonnance. Elle peut en effet comprendre le nom de plusieurs médecins, le prescripteur devant simplement cocher la case devant son nom avant de la remplir conformément à l’arrêté du 10 août 2010.